dimanche 19 novembre 2017

Réunion FCPE du 18 novembre 2017

Introduction

L’ordre du jour de cette réunion était la préparation des conseils de classe du premier trimestre. Il s’est trouvé que M. Berger a proposé de faire une petite présentation sur les sujets d’actualité. Ce compte-rendu débute donc par l’intervention de M. Berger au sujet de la drogue au lycée et de la mise en place d’une réforme nationale pour l’orientation. C’est cette réforme qui a eu pour effet de retarder le début des conseils de classe d’une semaine.

 

Intervention du proviseur

Avant l’intervention du proviseur, Lotfi Bouhsina, secrétaire de l’association, prend le temps de nous faire un rapide retour du conseil d’administration en primeur du compte-rendu qu’il est en train de rédiger. En substance, Lotfi Bouhsina rapporte que ni le proviseur ni les représentants des enseignants ne constate un problème spécifique de drogue au lycée. Les représentants des enseignants constateraient plutôt une baisse de consommation. Les représentants des élèves sont partagés sur la question : certains n’ont rien remarqué, d’autres sont alarmés par la situation. Pour Lotfi, le courrier avec accusé de réception envoyé au proviseur et réclamant des réactions, en particulier, l’organisation d’un comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC) sur le sujet a eu au moins un point positif : le problème est maintenant pris au sérieux et examiné.

 

Drogue au lycée

M. Berger insiste à plusieurs reprises sur le fait que s’il n’est pas possible de nier le problème de drogue au lycée Fénelon, il faut raison garder et que ce problème est un problème sociétal qui n’a pas plus d’importance à Fénelon que dans les autres lycées. Au cours de son intervention, M. Berger répète qu’il ne faut pas bafouer l’image du lycée (dixit). Il nous informe qu’une rumeur sur une consommation nocture de drogue dans l’enceinte du lycée circule actuellement. Il dément fermement cette rumeur.

M. Berger parle d’un petit pourcentage d’élèves concernés. D’après M. Berger, les forces de l'ordre ne constatent pas d’augmentation de la consommation. Il nous invite à nous méfier des chiffres remontés par nos enfants évaluant entre un quart et un tiers le nombre de leurs camarades qu’ils estiment concernés par la drogue. L'assemblée tombe d'accord sur le fait que le contexte est anxiogène pour les adolescents ce qui peut les fragiliser et favoriser une dérive adictive.

M. Berger dit qu’il faut une forte réaction individuelle sur ce sujet mais explique sa difficulté à intervenir. D’un coté il prétend que les parents des consommateurs avérés sont prévenus, d’un autre coté qu’il ne prévient qu’avec circonspection car il craint d’être l’objet d’un procès en diffamation de la part de certains parents. Comme exemple de manque de prise de conscience du risque, M. Berger parle de parents fumant du cannabis avec leurs enfants.

Pour M. Berger, la réaction doit être de type policière. Il invite en particulier à lui transmettre et à transmettre à la police les cas particuliers constatés tout en appuyant sur le fait que le volet judiciaire n’était pas de sa juridiction. A d’autres moments dans la réunion, M. Berger dit tout de même qu'il n'est pas possible de tout attendre des forces de l'ordre.

Durant l’intervention de M. Berger, des participants lui expliquent qu’il n’a jamais été question de porter ombrage à la réputation du lycée, qu’il est certainement important qu’une action policière soit menée et qu’il n’était pas question que cette tâche lui incombe. Les mêmes participants insistent sur le fait que ce qui est demandé à l’établissement est de faire un travail de prévention par le biais de présentations sur les effets du cannabis, présentations qui devraient être confiées à des organisations ne revêtant pas un caractère d’autorité. Il est aussi question de témoignages d’anciens adictes. Il est demandé que ces présentations visent les premières et les terminales, niveaux les plus concernés. M. Berger se montre sceptique sur la capacité d’écoute des adolescents. Il est dit que même si ces présentations n’auraient un effet bénéfique que sur un élève ce serait déjà positif. M. Berger en convient et indique qu’un CESC consacré au sujet va être convoqué. Il demande aussi aux parents présents de lui proposer des noms d’associations susceptibles d’organiser des présentations médicales sur le cannabis.

M. Berger explique que l’infirmière du lycée est sur la brêche sur la question de la drogue et qu’elle fait son possible. Il ne détaille pas les actions entreprise par l’infirmière qui est tenue au secret professionnel. A ce sujet se pose à nouveau le problème de la communication avec les parents. Des participants insistent sur le fait que les parents doivent être prévenus pour des problèmes liés à la drogue ou pour des problèmes médicaux. Il est indiqué que certains parents, pour diverses raisons, pouvaient ne pas s’apercevoir d’un problème et qu’il était important que le lycée puisse en faire le signalement.

 

Réforme de l’orientation

M. Berger nous apprend que le recteur a demandé au lycée de mettre en place le “plan étudiants d’accompagnement vers la réussite” du gouvernement. C’est cette décision un peu précipitée qui serait à l’origine du report des conseils de classe du 27 novembre 2017 (date prévue dans le calendrier prévisionnel) au 5 décembre. A la suite d’une évocation du tirage au sort tant décrié par M. Berger, je n’ai pas pu m’empêcher de faire remarquer que le “problème de l’application post-bac” n’avait rien à voir avec la procédure en elle-même. Le tirage au sort reflète simplement un manque de places dans l’enseignement supérieur et n’a rien à voir avec un défaut de l’algorithme. Il est très problable que la nouvelle application ne proposera pas plus de places que l’ancienne mais qu'elle ne portera pas le même nom. Les tirages au sort seront évités simplement en évinçant de la procédure les étudiants en échec en première année du supérieur, qui recourraient à nouveau à la procédure Post-Bac. Une autre piste consisterait à envoyer les bacheliers sans proposition dans des filières en manque de candidats.


M. Berger explique que le plan prévoit de passer à deux professeurs principaux en terminale pour permettre un entretien individuel pour chaque élève au sujet de son projet professionnel. M. Berger reste assez vague sur le plan en expliquant que même lui n’avait pas tous les éléments. Il parle d’un passage de la conseillière d’orientation (COP) dans chaque classe de terminale à partir du 27 novembre, avec un probable impact sur les cours. Il parle aussi d’une feuille navette entre l’établissement et les parents concernant l’orientation des élèves en terminale.

A la suite d’une question sur la nouvelle application de gestion de l’accès aux études supérieures, M. Berger donne la date du samedi 16 décembre probablement à 10h pour une réunion à destination des terminales et de leurs parents pour présenter cette application. M. Berger nous informe que les choix ne seront plus hierarchisés mais qu’il manque d’informations pour l’instant.

M. Berger cite comme machines à broyer les étudiants, tour à tour, la première année d’études de médecine puis l’université dont le manque d’encadrement est criant.

M. Berger en arrive à parler d’une catastrophe prévisible pour les élèves des terminales L dans lesquelles une quinzaine d’élèves seraient en grande difficulté en partie à cause d’un absentéisme récurrent. Je me suis permis de rapprocher ce point du premier point sur la consommation de drogue. Des informations de parents permettent en effet de se demander si la chute des résultats de certains élèves de L depuis l’an passé ne serait pas liée à une pratique addictive.

En marge de la réunion, j’ai recherché quelques informations sur le “plan étudiants”. Ce plan a été annoncé par le gouvernement le 30 octobre 2017. Vous pouvez en avoir un aperçu ici. Cette annonce a fait l’objet d’une publication par l’agence d’informations spécialisées le même jour.

Donc, depuis fin octobre, ce plan est connu. J’en fait une synthèse personnelle ci-dessous, référez-vous au texte pour vous faire votre propre opinion.
  • L’analyse de la situation enfonce des portes ouvertes :
    • la catégorie socio-professionnelles des parents conditionne fortement l’accès aux études supérieures (je pourrais dire que l'école ne peut pas à elle seule à abolir les inégalités de la société mais ce n’est pas politiquement correct) ;
    • les élèves des baccalauréats techniques et surtout professionels n’arrivent pas à accéder aux études supérieures (je pourrais dire que le programme de ces baccalauréats n’est pas adapté à l’enseignement supérieur mais là encore ce n’est pas politiquement correct) ;
    • un fort taux d’échec en fin de première année de licence (on parle du manque de moyens de l’université ? non ce n’est pas politiquement correct) en particulier concernant les bacheliers des filières techniques et professionnelles (je ne vais pas me répeter voir ci-dessus) ;
    • trop de bacheliers choisissent des filières offrant trop peu de places (formations médicales) ou des filières n’offrant que peu de débouchés professionels, et dans un même temps des formations n’attirent pas assez de candidats (une analyse de ces formations sans candidats serait la bienvenue) ;
    • le manque de places dans le supérieur est rendu plus critique par la croissance démographique des tranches d’âge concernées (la brusque hausse de natalité du début des années 2000 est connue depuis maintenant 17 ans mais augmenter le nombre de places aurait été contraire aux objectifs de réductions budgétaires).
  • Les principales solutions proposées par le plan concernant les lycéens sont les suivantes :
    • mesure 1 : deux professeurs principaux dans les classes de terminale pour accompagner “individuellement” les élèves (la rémunération du second professeur est prévue, à budget constant sur quelle ligne sera-t-elle prise ?) ;
    • mesure 2 : deux semaines en terminale consacrées à l’orientation (ben voyons, les professeurs avaient déjà trop d’heures pour terminer le programme, en particulier avec les convocations du rectorat pour des tâches annexes), la première semaine en lien avec le premier conseil de classe (le contenu est très flou : forum des métier, sollicitation des établissements du supérieur ?), la seconde avant les vacances d’hiver (du flou encore, toujours solliciter les conventions entre les lycées et les établissements du supérieur) ;
    • mesure 3 : le conseil de classe examine les projets d’orientation des élèves, au premier trimestre les souhaits des élèves sont examinés, au second trimestre des “fiches avenirs” sont complétées pour chaque choix des élèves, le chef d’établissement donne son avis et le conseil de classe du second trimestre peut moduler ces avis ;
    • mesure 8 : le nombre de choix possibles est réduit à 10 dans l’application post-bac, sans classement ;
    • en marge des 20 mesures, il est question d’utiliser l’accompagnement personnalisé et les travaux personnels encadrés pour affiner le projet d’études des lycéens ;
    • la mesure 14 "encouragement des nouvelles formes de pédagogie" pourrait conduire à une augmentation de places en réduisant le taux d'encadrement par des enseignants, la mesure 20 promet 100 millions par an pendant 5 ans pour ouvrir des places, pour mémoire le budget 2017 a été amputé de 330 millions.

 

Conseils de classe

L’ordre du jour principal est enfin abordé.

Le déroulement d’un conseil de classe classique est donné :
  • tour de table pour présenter les participants ;
  • commentaire général du professeur principal sur la classe ;
  • étude des cas particuliers élève par élève, le commentaire porté sur le bulletin par le professeur principal est donné, les enseignants présents présentent rapidement leur analyse, une récompense est éventuellement donnée (félicitation, compliment ou encouragement), des mises en garde peuvent être lancées (concernant le manque de travail, les absences ou le comportement), cette mise en garde n’est pas une sanction officielle et est portée sur le bulletin, des sanctions peuvent aussi être prises mais pas par le conseil de classe, ce sont le proviseur et le proviseur-adjoint qui signifient ces sanctions (avertissement, blâme) par courrier séparé ;
  • les délégués élèves et les représentants des parents peuvent éclairer les enseignants sur un point non connu par eux pouvant expliquer des difficultés des élèves ;
  • généralement en fin de conseil, les avis des représentants des élèves et des parents sont requis, l’équipe pédagogique fait un retour sur ces avis.

Il est rappelé que le compte-rendu du conseil de classe est à la charge des parents et doit être retourné sous 72h au secrétariat du lycée après échange préalable sous format modifiable et validation de son contenu avec le représentant PEEP. Il est impératif que le compte-rendu ne comporte aucun passage sur un élève en particulier. Ce compte-rendu est joint au bulletin trimestriel.


Les documents fournis pour aider nos représentants sont listés :
  • une fiche de suivi pré-remplie avec les noms des élèves, cette fiche de suivi est confidentielle et ne doit être communiquée qu’au parent qui prendra en charge le conseil de classe du trimestre suivant, elle porte une synthèse des commentaires des enseignants, une éventuelle récompense, mise en garde ou sanction ;
  • la liste des personnels convoqués au conseil de classe, cocher les présents peut éclairer les parents sur l’absence de discussion d’un point particulier ;
  • les emplois du temps des classes sont disponibles ;
  • des exemples de compte-rendus de conseils de classes sont aussi disponibles.

Il est aussi question de notre système de remontée des réactions des parents : les coordonnateurs renseignent leurs niveaux avec les dates des conseils et les parents titulaires et suppléants pour chaque classe. Il est rappelé que le proviseur tolère la présence du titulaire et du suppléant pour chaque association à la condition qu’un seul parent prenne la parole par association. Les titulaires pour une classe donnée peuvent consulter les questionnaires remplis pour cette classe. Les parents peuvent remplir un questionnaire pour la classe de leur enfant. Ce questionnaire peut être renseigné de façon anonyme.

Le rôle du représentant des parents est évoqué. Le principe est la bienveillance envers les élèves, par exemple en favorisant la remise d’une récompense. Le principe de bienveillance n’est bien entendu pas de mise en cas d’élève perturbant le travail de ses camarades. Le représentant doit aussi se faire le porte parole des autres parents de la classe et rédiger un compte-rendu du conseil.

Les coordinateurs des secondes, des premières et des terminales font le bilan des volontaires pour chaque niveau. Ces bilans sont assez positifs dans la mesure où presque toutes les classes étaient pourvues à l’exception des secondes 7 et 8 et des premières ES2, L1 et L2. Des participants se sont inscrits pour ces classes si aucun adhérent ne se propose après de futures relances.

mercredi 8 novembre 2017

Opération "chocolats de noël" pour 2017



Pour pouvoir permettre à plus d'élèves du lycée Fénelon de partir en voyage scolaire, nous vous proposons de commander des chocolats pour noël. Chaque boite de chocolats permet de gonfler la caisse de solidarité de quelques euros.

Pour commander, il suffit d'imprimer le bon commande, de le remplir et de le déposer avec le chèque correspondant dans la boite aux lettres FCPE du lycée (juste à droite en rentrant par la grille des élèves).

La date limite pour la commande est fixée au samedi 11 novembre 2017. Vos enfants pourront venir chercher vos colis les jeudi 21 et vendredi 22 décembre 2017 de 16h à 18h au local des associations.

Une boite de chocolat est toujours une bonne idée de cadeau pour noël, vous êtes livrés au lycée et vous permettez à un élèves de partir en voyage scolaire. Commandez !